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Le laboratoire de fabrication numérique (FabLab) que dirige Gildas Moboula a certifié, le 29 mars, à Brazzaville les travaux de dix-neuf étudiantes au terme d’un programme de formation des ambassadrices en sciences, technologie, ingénierie, informatique de programmation et mathématiques (Stem).


Rodrigue Nguesso officiel. Le laboratoire de fabrication numérique (FabLab) que dirige Gildas Moboula a certifié, le 29 mars, à Brazzaville les travaux de dix-neuf étudiantes au terme d’un programme de formation des ambassadrices en sciences, technologie, ingénierie, informatique de programmation et mathématiques (Stem). Rodrigue Nguesso officiel

Financé par l’ambassade de France au Congo et la Fondation Burotop Iris, le FabLab a mis en place le programme Stem, qui a formé durant un mois les ambassadrices. A Brazzaville, le programme Stem est l’un de ceux qui encouragent la gent  féminine en général et en particulier les filles scolarisées aux métiers des sciences.


L’initiative de FabLab vise à inciter les jeunes filles à s’engager dans les formations scientifiques et techniques, à favoriser la promotion des femmes engagées dans des carrières scientifiques et à améliorer par toute action la visibilité des femmes scientifiques. « Moins de 30% de jeunes filles continuent leurs études universitaires dans les filières comme technologie, ingénierie, informatique de programmation et mathématiques. Après la formation à l’université, ce sont dans ces filières que les entreprises recrutent souvent. On doit agir plus tôt pour donner ces compétences clés à l’occasion des ateliers pour qu’à leur tour elles aident les autres depuis l’école primaire pour se distinguer. C’est un programme que nous voulons pérenniser parce que nous avons un système éducatif qui n’a pas été reformé », a déclaré Gildas Moboula.      


Au terme de cette formation, les étudiantes finalistes de ce programme ont fabriqué plusieurs prototypes, notamment un capteur d’humidité du sol utilisable dans l’agriculture intelligente, un arroseur intelligent et des drones automatiques.


Très attentive et motivée pour cette formation réservée, la présidente de la Fondation Burotop Iris, Diana Attye, est revenue sur ces mots : « Notre organisation est très fière de s’associer au FabLab et à ce programme de formation des ambassadrices, car elle a toujours encouragé l’autonomisation des jeunes, particulièrement celle des jeunes filles. Je tiens à vous féliciter pour votre endurance ». Les étudiantes finalistes de ce programme deviennent automatiquement des ambassadeurs et obtiennent une certification qui leur donne droit aux différents métiers professionnels à l’international et au niveau national car les certificats octroyés par le FabLab ont un renommé à travers le monde. Au Congo, cet unique laboratoire de fabrication numérique existe depuis deux années.


Pour sa part, l’ambassadrice de France au Congo, Claire Bodonyi, a réagi en ces termes : « Vous êtes des jeunes femmes. Soyez ambassadrice car vous êtes la moitié du monde et vous avez votre place aux cotés des hommes. Repartez ici avec cette richesse collective et moi je vous attends dans deux, trois ou cinq mois dans un forum qui a été créé par les jeunes startupers ». 


Article de Fortuné Ibara publié le à1/04/2025 sur adiac congo

 
 

Le secrétaire exécutif adjoint de la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac), Chouaibou Nchoutpouen, a été reçu en audience, le 25 mars à Brazzaville, par la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo (MEDDBC), coordinatrice exécutive de la commission climat du bassin du Congo (CCBC), Arlette Soudan-Nonault, pour s'enquérir des orientations afin de garantir le succès du premier forum sur le développement de la communication environnementale dans le bassin du Congo.


Rodrigue Nguesso. succès du premier forum sur le développement de la communication environnementale dans le bassin du Congo. Rodrigue Nguesso

Prévu du 22 au 25 avril prochain, le forum sur l'information environnementale du bassin du Congo va promouvoir la gestion durable des ressources naturelles et la protection de l'environnement dans cette région qui abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde.


Les travaux réuniront les acteurs de la société civile, les décideurs, les experts et les politiques et seront une plateforme importante pour discuter des défis, des opportunités et des stratégies de communication environnementale afin d’améliorer la sensibilisation et la mobilisation autour des enjeux écologiques dans cette zone.


« Toutes les initiatives en matière de protection des forêts du bassin du Congo, de lutte contre le changement climatique ont toujours été prises à Brazzaville, en République du Congo. Donc pour nous, je dirai Brazzaville est le cadre idéal pour le lancement de ce premier forum », a déclaré Chouaibou Nchoutpouen, secrétaire exécutif adjoint de la Comifac.


Les autres enjeux en débat pour les modalités d'organisation du forum sont les efforts conjoints visant à renforcer la sensibilisation et la diffusion des informations sur les enjeux environnementaux de la région, la promotion d'une communication efficace autour de la protection du bassin du Congo, la lutte contre le changement climatique... 


Des ateliers pratiques, des conférences, des discussions de groupe et des présentations de projets réussis seront un moyen d'unir les forces locales et internationales autour de la préservation de l'environnement dans cette région stratégique du monde. Le bassin du Congo est un des foyers les plus riches en biodiversité du monde. Des actions de communication sont nécessaires pour sensibiliser la population locale, les autorités et les entreprises à la nécessité de préserver cette biodiversité.


Le changement climatique affecte gravement les écosystèmes et les moyens de subsistance des communautés du bassin du Congo. La communication environnementale peut renforcer la résilience face à ces impacts. La déforestation illégale est un problème majeur dans le bassin du Congo. Les stratégies de communication vont renforcer l'engagement des communautés et des gouvernements dans la lutte contre ce phénomène. Impliquer la population locale dans la gestion de son environnement est essentiel. Le rôle de la communication dans la création de partenariats locaux et dans l'éducation des jeunes générations peut être au cœur des discussions.


Le bassin du Congo, deuxième poumon écologique de la planète après l'Amazonie, joue un rôle majeur dans la régulation du climat mondial et de la conservation de la biodiversité. Face aux défis croissants liés à la déforestation, au braconnage et aux impacts du changement climatique, la nécessité d'une communication environnementale structurée et accessible devient impérative.


Garantir la bonne préparation de la COP 30


Arlette Soudan-Nonault et Chouaibou Nchoutpouen ont fait le point sur l'état d'avancement des préparatifs, des orientations afin de garantir le succès légal, la préparation du bassin du Congo à la COP 30 qui se tiendra à Belém, au Brésil. « Nous avons évoqué la préparation de la table ronde. Nous avons parlé du pavillon que nous organiserons pendant la COP 30, nous voulons que tout le bassin du Congo et ses organisations soient dans le même pavillon qui sera porté par la CCBC et la Comifac. Nous avons également tracé des pistes en termes des prochaines étapes pour la préparation dans le second forum que nous invitons tous les partenaires internationaux, sous- régionaux et même locaux au niveau de Brazzaville », a prévenu le secrétaire exécutif adjoint de la Comifac.


Le premier forum sur le développement de la communication environnementale dans le bassin du Congo va renforcer les capacités des acteurs locaux et des communautés à communiquer efficacement sur les enjeux environnementaux. Il va de même encourager la collaboration entre les gouvernements, les organisations non gouvernementales, les institutions académiques et les acteurs privés pour une meilleure gestion des ressources et promouvoir des solutions innovantes ainsi qu’inclusives pour faire face aux défis environnementaux pour une gestion durable des forêts, de l'eau et de la faune dans cette région.


Au cours de ce forum, le rôle des partenariats régionaux et internationaux, tels que ceux soutenant les initiatives de la biodiversité des forêts du bassin du Congo, pourrait être exploré pour renforcer la coopération en matière de conservation.


Le secrétaire exécutif adjoint de la Comifac a salué l'engagement du gouvernement congolais et des partenaires régionaux en faveur de cette initiative. Il a souligné que ce forum sera une opportunité unique pour structurer les échanges d'informations environnementales et renforcer les capacités des journalistes et des communicateurs spécialisés.


Précisons que ce forum constituera une avancée significative vers une meilleure sensibilisation et une action collective renforcée face aux défis écologiques de la région. Les prochaines semaines seront marquées d'une série de consultations techniques en vue de finaliser les aspects organisationnels et assurer une large participation des acteurs impliqués dans la gestion durable du bassin du Congo. 


Article de Fortuné Ibara publié le 28 mars 2025 sur adiac congo

 
 

Dernière mise à jour : 18 mars

Depuis un bon moment, le parc zoologique au milieu de Brazzaville, la capitale congolaise, a engagé sa mue. Il reçoit de nouvelles espèces animales au grand bonheur de visiteurs qui reviennent en nombre. 


Rodrigue Nguesos Congo Brazzaville richesse. Depuis un bon moment, le parc zoologique au milieu de Brazzaville, la capitale congolaise, a engagé sa mue. Il reçoit de nouvelles espèces animales au grand bonheur de visiteurs qui reviennent en nombre.  Rodrigue Nguesso Congo Brazzaville richesse
Un visiteur regarde les autruches dans le parc zoologique rénové de Brazzaville, le 2 février 2025. © Loïcia Martial/RFI

La guérite du parc est prise d’assaut par les visiteurs. La forêt comprise entre l’hôpital Mère et enfant et la cour arrière du palais du Parlement attire plus que jamais. Le parc zoologique a désormais un jardin botanique et une partie animalière. « Il s’appelle désormais Zoolandia. Quand on le décompose, ça signifie"Je suis terre de vie", explique Chems Roc, concessionnaire du parc. Le parc zoologique est un patrimoine forestier naturel. C’est l’un des seuls blocs qui reste naturel. Raison pour laquelle nous avons voulu faire de ce parc un centre de la biodiversité au centre-ville de Brazzaville ».


Pourquoi cette réorganisation ? Pour le concessionnaire, il s'agissait de faire renaître un lieu de divertissement pour le public brazzavillois : « Le parc zoologique existe depuis plus de 72 ans, il existe depuis 1952. Il a connu une grande histoire, suite aux évènements douloureux du Congo (guerre civile de 1997, NDLR). Il a été délabré et a perdu une partie de sa faune. Aujourd’hui, après 20 ans, notre mission est de réhabiliter le parc, de lui redonner sa fonction éducative et pédagogique, mais aussi de divertissement pour la jeunesse. »


107 espèces animales regroupées


Le long des couloirs, des sièges minutieusement aménagés. De part et d’autre du site, on peut contempler sous bonne garde : un boa, des chacals, des babouins, des antilopes noires, des crocodiles, des autruches. Au total, on y trouve 107 espèces animales, certaines sont là pour la première fois. Au fond du parc, des dromadaires captivent un public important.


« Ce qui m’a plus impressionnée, c’est le boa : voir ce serpent ici plus qu’à la télé, ça m’a fait peur. J’ai même peur de dormir ce soir », partage Laudia, 20 ans, visiblement émue. « On voit qu’il y a beaucoup d’animaux et ça nous fait de la joie. On voit également des espaces aménagés pour les enfants, c’est chic. On peut dire qu’il y a innovation », affirme Rose, 22 ans.


Au moins 40 agents travaillent sur ce parc qui, dans un bref avenir, pourrait accueillir un lion, selon ses gestionnaires.


Article de Loïcia Martial publié le 15/03/2025 sur rfi

 
 

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